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Rémunérations 2025 : des augmentations de salaire en nette baisse

31/3/2025

Selon une étude publiée le 21 mars dernier, 27% des entreprises n’ont prévu aucune augmentation de salaire cette année. Un chiffre en forte hausse par rapport à 2024, où seules 5 % des entreprises avaient fait ce choix. Ce chiffre met en évidence une tendance : la maîtrise des coûts semble désormais primer sur l’attractivité salariale.

Un tiers des entreprises concernées par le gel des salaires

L'enquête Les RH au quotidien, menée par les Éditions Tissot et PayFit auprès de plus de 800 répondants, dresse un constat préoccupant. Si certaines entreprises prévoient toujours des augmentations, la rémunération n’est plus une priorité RH.

Les chiffres sont clairs :

  • Les augmentations individuelles concernent 47% des entreprises en 2025, contre 62% en 2024.

  • Seuls 30% des RH prévoient d’octroyer des primes, contre 40% l’an dernier.

  • Les augmentations collectives chutent à 24%, contre 41% en 2024.

Une stagnation inédite des salaires

L’évolution la plus marquante concerne les entreprises ne prévoyant aucune hausse de rémunération. Elles passent de 5% en 2024 à 27% en 2025, soit une hausse de 22 points.

Ce recul des politiques salariales s’explique notamment par des budgets plus contraints et une incertitude économique persistante. Cependant, il convient de noter que l’enquête a majoritairement interrogé des entreprises des TPE-PME, généralement plus sensibles aux fluctuations économiques que les grands groupes.

L’inflation, un facteur clé du ralentissement salarial

Le ralentissement de l’inflation dans la zone euro joue également un rôle. Avec une pression moindre sur le pouvoir d’achat, les entreprises se sentent moins obligées d’augmenter les salaires.

Toutefois, un point positif ressort de l’étude : les dispositifs d’épargne salariale résistent. Grâce à la Loi Partage de la Valeur, 32% des entreprises annoncent maintenir leurs dispositifs d’intéressement et de participation en 2025, contre 34% en 2024.

Si l’absence de revalorisation salariale peut peser sur l’engagement des collaborateurs, l’épargne salariale reste une alternative permettant de partager les bénéfices avec les salariés. Rappelons que la participation est obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés, tandis que l’intéressement demeure facultatif.

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